Le (très) mauvais démarrage du nouveau film de Luc Besson aux Etats-Unis (17 millions de dollars pour son premier week-end d’exploitation) a fait chuter le cours des actions d’Europa Corp à la bourse de Paris (-8,31%). Et ça devrait empirer…
Luc Besson et EuropaCorp, la société de production du réalisateur, sont attendus au tournant financier depuis la sortie vendredi dernier aux Etats-Unis de Valerian et la cité des mille planètes, le film français le plus cher de l’histoire : 197 millions d’euros. Seulement, loin derrière Dunkerque, Spider-Man Homecoming et le dernier volet de la trilogie La Planète des Singes, le nouveau film de Besson n’a récolté que 17 millions de dollars pour son premier week-end d’exploitation, très loin du score réalisé par Lucy en 2014 (43,8 millions au démarrage). Et la suite des événements ne promet rien de bon…
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Une chute spectaculaire en bourse
Même si le film n’est pas encore implanté dans tous les territoires – le film sort demain en France et le 2 août en Grande Bretagne, avant d’atteindre plus de 9000 salles en Chine -, ce faible score de Valerian sur le territoire américain a entraîné une chute significative des cours d’EuropaCorp à la bourse de Paris : EuropaCorp affichait une baisse de -8,41% lundi soir. C’est aussi un premier indice d’un échec stratégique de la part de la société commandée par Besson, comme l’indique Tim Westcott pour Variety, jugeant que lancer un film étranger à gros budget tel que Valerian aux Etats-Unis, territoire ou les franchises sont reines, représente un risque. A cela il ajoute :
« Les films précédent d’EuropaCorp tels que Taken et Lucy ont bien fonctionné aux États-Unis et dans le monde entier. Si Valerian se révèle être un flop aux États-Unis, il sera très difficile de compenser sur les marchés internationaux en tenant compte de la taille du budget. »
Loin de faire bonne presse auprès des critiques outre-Atlantique, Valerian est un pari économique risqué pour EuropaCorp, obligé d’engranger plus de 400 millions de dollars pour combler son déficit, sous peine d’entrer dans une crise qui pourrait être irréversible. Loin donc des succès rencontrés par Taken ou encore Lucy, EuropaCorp doit faire mieux à l’international pour ne pas faire l’objet d’une banqueroute…
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