Erin, une jeune infirmière, est quittée par son compagnon, un militant écologiste complètement débile. Etouffée par une mère possessive qui essaie de la recaser par l’intermédiaire des petites annonces, Erin rêve du grand amour, mais se cherche d’abord elle-même. Un homme-grenouille travaillant dans un parc aquatique attend la femme idéale. Ils ne se connaissent pas, […]
Erin, une jeune infirmière, est quittée par son compagnon, un militant écologiste complètement débile. Etouffée par une mère possessive qui essaie de la recaser par l’intermédiaire des petites annonces, Erin rêve du grand amour, mais se cherche d’abord elle-même. Un homme-grenouille travaillant dans un parc aquatique attend la femme idéale. Ils ne se connaissent pas, et tandis qu’ils multiplient chacun de leur côté les déboires sentimentaux, leurs chemins se croisent dans les transports en commun. Hasard ou coïncidence, ils finiront par se rencontrer et permettront au film de bien se terminer. C’est aussi idiot que ça en a l’air. Cette chose insignifiante représente le degré zéro de la comédie sentimentale sympa, indépendante, américaine. Le réalisateur a sans doute retenu des films de la Nouvelle Vague le goût du petit sujet. Soit, mais son film témoigne surtout d’une effrayante immaturité, et pas seulement cinématographique. Et plus si affinités est strictement réservé aux lectrices de romans-photos (s’il en reste) et aux passionnés de sitcoms mettant en scène des trentenaires urbains et célibataires (nettement plus nombreux).
Olivier Père
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