Un film d’animation 3D sommairement régressif.
Cela commence comme un Mars Attacks à l’envers, raconté du point de vue des aliens, soit une armée de chamallows qui, bien qu’ils n’aient pas un look aussi horrifique que les hommes verts de Tim Burton, n’en sont pas moins terrifiants.
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Ils le sont même encore plus : un film d’invasion et de saccage planétaire vrombit derrière l’histoire d’amitié interespèces complètement gaga travaillée au premier plan – rien de moins rassurant que les Boovs, gros bébés surdoués, baveux et euphoriques, venus transformer la Terre en piscine à balles.
Bien sûr, inutile d’attendre de ce produit pour kids qu’il creuse une telle veine de génocide disneyisé, mais disons qu’on se raccrochera à cette (fausse) piste pour supporter autant que possible sa pauvreté de langage revendiquée, son très désagréable projet de monde-bébé : une heure et demie dans la tête d’un attardé mental shooté au bubble-gum, dont on ressort lessivé.
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