En forme d’ode à la liberté, le nouveau long métrage immersif de Lucie Borleteau se plonge dans l’univers des boîtes de strip-tease.
“Vous n’avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie … Au moins une fois… Vous n’avez pas osé, c’est tout. Ce film raconte l’histoire de quelqu’un qui a osé.” En s’adressant directement aux spectateur·trices, ce synopsis convoque les fantasmes sulfureux nourris par les boîtes de strip-tease. En ouvrant les portes de cet univers, la réalisatrice Lucie Borleteau entend s’éloigner des a priori, pour mieux se concentrer sur ce que peut éprouver une jeune femme qui se lance dans le métier. En jouant « sans cesse entre conte et réalité », le film interroge notre « rapport au désir, que l’on cherche à le susciter ou qu’il nous submerge”. La forme du récit initiatique permet alors de dépasser les mystifications pour offrir une image inédite de ce milieu, en mettant en scène un personnage féminin qui ne se limite pas à un statut d’objet ou de victime.
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On y retrouvera Zita Hanrot (Fatima, Annie Colère) et Louise Chevillotte (Synonymes, Le Sel des larmes, Benedetta), ainsi que Melvil Poupaud dans un petit rôle d’acteur célèbre. La bande-son nous offre deux titres inédits composés pour l’occasion par Rebeka Warrior.
À mon seul désir de Lucie Borleteau en salle le 5 avril.
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