Comment Edgar Morin a fait du cinéma un des supports de sa pensée politique et sociologique.
Un documentaire en forme de balade urbaine entre Paris et Berlin, en compagnie d’un nonagénaire alerte, le sociologue Edgar Morin. Longue interview in situ, entrecoupée d’extraits de films, dont certains (semblent) projetés sur des immeubles. Il raconte ses premiers émois de cinéma.
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Etrangement, ce sont des films soviétiques qui l’ont fait vibrer enfant : des œuvres oubliées comme Le Chemin de la vie et Les Marins de Kronstadt auxquelles il doit sa prise de conscience politique. Morin fut un précurseur
qui, au lieu de dédaigner le cinéma comme ses confrères intellectuels,
en tira des enseignements précieux sur la société.
Curieusement, on ne l’interroge pas sur le cinéma contemporain. Le panorama exploré s’arrête vers 1960. C’est certes la période où il fut le plus actif dans ce domaine ; en point d’orgue, sa réalisation, avec Jean Rouch, de Chronique d’un été (1961), tourné à Paris, qui reste un formidable instantané de l’époque. Un film clé du “cinéma-vérité”.
Mais bon, on ne sort guère de la muséographie, comme en témoignent les séquences filmées à la Deutsche Kinemathek ou au Quai Branly.
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