Du 6 au 14 mars dernier avait lieu la 14e édition du festival queer lyonnais. Parmi une sélection de films venus du monde entier, le jury présidé par Sébastien Lifshitz a récompensé trois longs métrages que l’on espère pouvoir rapidement découvrir dans les salles obscures.
Le 14 mars dernier, à Lyon, se clôturait Écrans Mixtes, un festival essentiel en matière de représentation de la communauté LGBTQ+, qu’il s’agisse de son histoire passée (cette édition organisait des rétrospectives Sébastien Lifshitz, invité d’honneur, et Derek Jarman) comme de son présent, avec huit films en compétition, venus des quatre coins du monde.
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Le jury, composé de Sébastien Lifshitz, la réalisatrice Elene Naveriani (Blackbird, Blackberry), les actrices Stéphanie Michelini et Laure Giappiconi, et le journaliste Didier Roth-Bettoni, a remis le Grand Prix à Fainéant.e.s, de Karim Dridi (dont une sortie en salles est prévue le 29 mai prochain). Le cinéaste franco-tunisien avait déjà été remarqué et suivi dès ses deux premiers films, Pigalle et Bye Bye, en 1995.
Déjà remarqué au Festival de Busan en octobre dernier, Sara d’Ismail Basbeth a remporté le Prix d’interprétation. Ce film indonésien avait particulièrement ému par sa finesse d’écriture, conférant de la profondeur au récit de cette femme transgenre qui retrouve sa famille, dont sa mère, sénile, qui ne l’identifie plus. Tout comme le documentaire grec Lesvia, de Tzeli Hadjidimitriou, qui a obtenu le Prix du jury, Sara n’a pas de date de sortie pour le moment.
Parmi les autres temps forts, mentionnons la séance spéciale Lionel Soukaz, avec Race d’Ep et Artistes en zone troublés, dont le premier est fondamental dans l’historisation du mouvement LGBT et le second pour le journal filmé. Le film d’ouverture du festival, Drive-Away Dolls, d’Ethan Coen, sortira finalement au cinéma le 3 avril prochain.
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