Vingt ans après, E.T. revient pourrir nos écrans avec sa mièvrerie dégoulinante et son idéologie niaiseuse. Vingt ans déjà ! Vingt ans que John Williams nous pollue les oreilles avec sa musique de conserve, saucisse avariée dans le caniveau de l’histoire de la musique. Car voici (eh oui, on croyait l’avoir oublié) le grand retour […]
Vingt ans après, E.T. revient pourrir nos écrans avec sa mièvrerie dégoulinante et son idéologie niaiseuse.
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Vingt ans déjà ! Vingt ans que John Williams nous pollue les oreilles avec sa musique de conserve, saucisse avariée dans le caniveau de l’histoire de la musique. Car voici (eh oui, on croyait l’avoir oublié) le grand retour de l’étron intergalactique, fleuron du catalogue Universal !
Tout le monde connaît l’histoire d’E.T., non ? Un extraterrestre humanoïde s’égare sur Terre. La créature sans nom, sorte de cauchemar lynchien avec des yeux bleus comme le père Noël, est poursuivie par des méchants scientifiques militaires. Alors la pauvre bestiole affreuse avec des coussinets lumineux au bout des doigts erre dans cette espèce de brouillard mi-bleuâtre mi-jaunâtre dont Spielberg a toujours eu le secret. Heureusement, la bête asexuée mais thaumaturge est vite recueillie par trois enfants gentils, dont le papa méchant est parti avec une autre dame (on le comprend presque), et qui vivent seuls avec leur gentille mais distraite maman en s’empiffrant de pizzas. A la fin, E.T se prend pour Virenque (il fait voler les vélos), puis pour Jésus (il meurt, ressuscite puis remonte au ciel) et les enfants se trouvent un nouveau Père… père, pardon…
Ecoutons Spielberg, qui déclarait en 1982 : « C’est une fable, une fable de science-fiction, une légende contemporaine, un conte de fées pour les années 80. C’est une fable sur les valeurs humaines, sur la compréhension des êtres les uns envers les autres. » C’est pas beau, ça ? Alors que penser d’E.T., vingt ans après ? Qu’on ne voit pas pourquoi ça ne plairait pas aux enfants. Reste une question : pourquoi les adultes moyens et cultivés, plus de cent ans après l’invention du cinéma, réservent-ils toujours un accueil triomphal aux films laids et mièvres qui véhiculent une idéologie idiote et vieillotte, alors qu’ils n’accrocheraient pour rien au monde un Poulbot dans leur salon ?
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