Pour rattraper le retard accumulé et maintenir la sortie du film à Noël, le réalisateur canadien doit finir son long-métrange à distance et retourner des prises.
Dans une récente interview vidéo – filmée à distance – dans le cadre du festival international du film de Shanghai, et retransmise par IndieWire, Denis Villeneuve a donné des nouvelles de son film Dune actuellement en post-production. Avant la quarantaine, la seconde adaptation du roman de Frank Herbert était dans les temps pour être le prochain blockbuster des fêtes de fin d’année. Mais pour sortir le 18 décembre aux Etats-Unis (le 23 chez nous), c’est une véritable course contre la montre pour l’équipe de Villeneuve ! Que l’on se rassure, selon le réalisateur, nous verrons bien Timothée Chalamet se battre contre des vers de sable géants pour Noël.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
https://youtu.be/JIdV7AWd3ns
>> À lire aussi : Pourquoi David Lynch ne regardera pas l’adaptation de “Dune” par Denis Villeneuve
Finir l’un des plus gros blockbusters de l’année en télétravail…
Alors que le réalisateur s’apprêtait à tourner les « retakes » qui manquaient, la quarantaine a été décrétée. « Ce sera un sprint pour finir le film à temps parce que nous avons été autorisés à retourner ces éléments dans quelques semaines… » Une course effrénée qui contraint le réalisateur à finir de superviser les effets spéciaux et le montage à distance.
En quarantaine sans son monteur
Si superviser de loin (lui à Montréal, son équipe à Los Angeles) les effets spéciaux n’était pas si complexe, il en a été tout autrement pour travailler avec Joe Walker, son monteur fétiche depuis Sicario (2015). « J’ai réalisé à quel point le montage est semblable à la musique, il faut être dans la même pièce pour jouer ensemble. Il s’agit d’interaction humaine, de spontanéité, de l’énergie dans la salle de montage. Cela me manque vraiment beauoup de ne pas être dans la même pièce que mon monteur… C’est très, très douloureux. » Villeneuve et Walker ont en effet une grande complicité de travail qu’ils ne peuvent recréer à distance : « Peut-être que l’une des raisons est qu’un monteur est aussi… un psychiatre. Il est le seul à gérer mes OCD [troubles obsessionnels compulsifs], mes attaques de panique, mes peurs, et à partager mes joies. À l’avenir, si une chose pareille devait se répéter, je ferais certainement en sorte que mon monteur reste près de moi ! »
>> À lire aussi : “Dune” : Denis Villeneuve compare Paul Atreides au “Parrain”
>> À lire aussi : “Dune”, le plus mal-aimé des films de David Lynch, arrive sur Netflix
{"type":"Banniere-Basse"}