En attendant « Hesher », deux nouveaux films australiens squattent les palmarès des festivals depuis un an et confirment le retour en force de ce cinéma.
A l’exception de quelques raretés (le beau Samson et Delilah en 2009), le cinéma australien est surtout connu pour ses films de genre. Passée la transition difficile des années 90 et la fin des années dorées de l’ozploitation (résumées dans l’excellent documentaire Not Quite Hollywood de Mark Hartley), il a connu récemment un retour de mode avec l’émergence d’une nouvelle génération de réalisateurs comme Greg McLean (Wolf Creek) ou John Hillcoat (The Proposition). Des noms auxquels il faudra probablement ajouter celui de David Michôd, dont le premier film, Animal Kingdom, a remporté le Grand Prix du jury au dernier festival de Sundance.
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Considéré par l’ex-critique de Variety, Todd MacCarty, comme le plus « puissant et ambitieux » des films présentés à Sundance, Animal Kingdom sortira le 13 août aux Etats- Unis et le 2 février 2011 en France. Il suit le destin de Joshua (James Frecheville), adolescent de 17 ans tiraillé entre une famille de criminels et un représentant de la loi incarné par Guy Pearce.
David Michôd a également participé à l’écriture du prochain film du réalisateur australien Spencer Susser, Hesher, un drame réunissant Joseph Gordon-Levitt et Natalie Portman.
Un jeune éphèbe séquestré par une « Carrie » en mal d’affection
Mais l’Australie est aussi connue pour ses séries B nerveuses, dont le premier film de Sean Byrne, The Loved Ones, devrait fournir un nouvel exemple. Sélectionné en compétition officielle au dernier festival de Sitges et primé à Toronto, The Loved Ones voit un jeune éphèbe séquestré le temps d’une nuit par une « Carrie » en mal d’affection et par son psychopathe de père. Un croisement entre All the Boys Love Mandy Lane et Massacre à la tronçonneuse version bal de promo, qui n’a toujours pas trouvé d’acquéreur en France.
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