Film fantastique entre rêve et réalité, au symbolisme lourd et décoratif.
Dans la série des Freddy, le monstre pénètre dans les rêves des dormeurs pour les tuer dans leur sommeil. Ils sont donc condamnés à rester éveillés.
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Ici, les cauchemars du héros se réalisent par l’entremise d’une femme qui provoque des accidents et/ou risque la mort.
Au lieu d’en tirer la matière d’un jeu excitant entre rêve et réalité, Kim Ki-duk se noie dans le symbolisme décoratif (personnages alternativement vêtus de blanc ou de noir ; assimilation de l’héroïne à un papillon ; leitmotiv des idéogrammes que Jin grave sur des sceaux). Sans oublier le numéro de masochisme du héros pour ne pas s’endormir.
Tout ce maniérisme arty pour illustrer la métaphysique du yin et du yang, donne une impression de gratuité. Seul semble compter le lyrisme du geste.
Le cinéma peut-il se contenter de n’être qu’un geste, aussi gracieux soit-il ?
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