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Avec Julieta (2016), mélodrame sur une relation mère-fille chaotique, Pedro Almodóvar nous avait offert un récit à l’émotion intacte, renouant avec son génie feuilletonesque. Quatre ans plus tard, le réalisateur espagnol revient avec Douleur et Gloire, nouvelle fresque familiale et amoureuse. On y suivra les errements d’un réalisateur tourmenté (Antonio Banderas), confronté aux souvenirs de sa jeunesse à la suite d’une série de retrouvailles. De ses premiers amours à la difficulté de créer, il se retrouvera submergé par les fragments de son existence.
La bande-annonce, sorte de montage mémoriel nostalgique, fait se confondre le passé et le présent, les visages des morts et ceux des vivants sur la mélodie suave Come Sinfonia de Mina. Comme souvent chez Pedro Almodóvar, l’inspiration autobiographique est le terreau d’une fiction lyrique, construite autour de flash-backs et de mises en abyme qui questionnent le rapport à la fois libérateur et étouffant au souvenir. Au détour d’images qui convoquent l’imaginaire du cinéaste -la filiation, la confusion entre mensonge et réalité-, on croise Penélope Cruz, Julieta Serrano, Asier Etxeandia ou encore Leonardo Sbaraglia.
Le film n’a pas encore de date de sortie française.
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