Brimades à la chaîne dans une prison pour mineurs. Un drame carcéral assez vain.
Cofondateur avec Romain Gavras du collectif Kourtrajmé, Kim Chapiron avait signé il y a quatre ans son premier long métrage, le fantastico-horrifique Sheitan. Farcesque et inquiétant, le film était vraiment bizarre.
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On ne peut hélas pas dire la même chose de ce second opus, lissé au fer du cinéma indé, tendance Sundance (au top du cliché, les comptines folk dépressives pour habiller des images sans parole entre deux scènes dialoguées).
De ce formatage surgissent quelques pics de violence filmés sur la longueur, traversés par le souvenir du film carcéral d’Alan Clarke, Scum (1977).
Mais dans ces moments de paroxysme, le cinéaste colle tant à son objet que, tout à son désir de convertir cette violence en jouissance spectaculaire, il semble incapable d’en dire quelque chose, sinon qu’il aime la filmer.
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