Un efficace film de genre français sur des paras.
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Djinns dénote dans le créneau embourbé du film de genre français, souvent paralysé par sa révérence à ses modèles anglo-saxons. Soit, en 1960, des paras français coincés, dans le désert algérien, avec des esprits maléfiques.
On tiquera devant un Thierry Frémont en roue libre et les facilités scénaristiques (le héros, innocent troufion, est « l’élu » qui s’affirme dans l’épreuve). Mais Djinns gagne en faisant monter l’hystérie qui saisit les assiégés.
L’arrière-plan de mauvaise conscience française (décolonisation, essais nucléaires) rappelle la manière dont des cinéastes comme Romero, Dante et Carpenter jouent avec l’actualité et en tirent des leçons bien senties. On apprécie aussi un casting décloisonné entre le délicat Grégoire Leprince-Ringuet (Les Chansons d’amour) et l’agile Cyril Raffaelli (Banlieue 13).
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