Poursuite de la saga teen insurrectionnelle. De plus en plus inspirée.
Chaque épisode de la saga Divergente a coutume de balayer le mouvement insurrectionnel du précédent pour le transformer en nouvel ordre oppressif. Au fil des aventures de Tris et des retournements politiques d’un Chicago futuriste, la saga ne cesse de faire du totalitarisme sa poupée matriochka – or si le discours politique n’est pas vraiment à prendre au sérieux, son principe d’autorégénération n’est cependant pas sans intérêt.
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Virus informatique pluggé
C’est qu’il connecte, dans ce troisième volet, avec le meilleur atout de Divergente : sa mécanique de la virtualité. En plongeant dans l’action comme dans un jeu vidéo, selon des modalités toujours nouvelles (simulateurs de test, programmes de surveillance…), la saga a suivi depuis ses débuts une ligne quasi wachowskienne où corps physiques et avatars se confondent d’une façon toujours plus agitée. Shailene Woodley, virevoltant d’un fond vert à l’autre, n’y évoque désormais plus qu’une sorte de virus informatique pluggé dans un monde en perpétuel basculement.
Ces hits postapocalyptiques très en vogue (Le Labyrinthe…) demeurent certes limités par un certain formatage scénaristique. On reconnaîtra néanmoins à Divergente une remarquable inventivité dans sa façon de fracturer l’espace.
Divergente 3 : au-delà du mur (E.-U., 2016, 2 h 01)
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