Sous des dehors de comédie, le postulat de Disjoncté est assez moralisateur : attention, la dépendance cathodique peut vous faire perdre le sens de la réalité. Poussée à l’extrême pour faire rire, cette idée prend la forme élastique d’un réparateur télé qui ne connaît de l’amitié que sa représentation via les séries télé. Terriblement isolé, […]
Sous des dehors de comédie, le postulat de Disjoncté est assez moralisateur : attention, la dépendance cathodique peut vous faire perdre le sens de la réalité. Poussée à l’extrême pour faire rire, cette idée prend la forme élastique d’un réparateur télé qui ne connaît de l’amitié que sa représentation via les séries télé. Terriblement isolé, il va s’attacher à l’un de ses clients et le vampiriser peu à peu. Précisons que le réparateur en question est joué par Jim Carrey. Il a ses détracteurs, mais les plus hostiles devront reconnaître que son énergie phénoménale sert spectaculairement le rôle, rendant insupportable cet excessif ami. Et la morale est sauve : il anéantit au final un émetteur télé.
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