Après avoir reçu un accueil plutôt glacial de la part de la critique outre-atlantique, Xavier Dolan a finalement été récompensé par le Grand Prix lors de la cérémonie de clôture du 69ème festival de Cannes pour son sixième long-métrage, Juste la fin du monde. Auprès de Léa Salamé, il revient sur son émouvant discours d’hier soir: en larmes, […]
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Après avoir reçu un accueil plutôt glacial de la part de la critique outre-atlantique, Xavier Dolan a finalement été récompensé par le Grand Prix lors de la cérémonie de clôture du 69ème festival de Cannes pour son sixième long-métrage, Juste la fin du monde. Auprès de Léa Salamé, il revient sur son émouvant discours d’hier soir: en larmes, il y exprimait sa passion pour le métier et concluait sur une citation d’Anatole France. A la question centrale (« Mais pourquoi tant d’émotions ?« ), Dolan répond sans pudeur.
« Je suis assez fragile et émotif. Mon cinéma est tellement intime et viscéral. Ce sont mes tripes. Si les gens ne l’estiment pas, j’ai l’impression qu’on m’a mal aimé, moi. Qui ne veut pas être compris dans son travail, dans sa vie ? Oui, ces personnages sont durs d’approche, criards, flamboyants. Mais sous cette espèce de vernis qui s’écaille, il y a cette vulnérabilité. On ne fait pas des films pour que les gens les analysent mais pour que les gens les ressentent. Je veux rester moi-même et faire des films tel que je suis.«
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