Clairement, on vous parle d’un temps que les moins de 25 ans ne peuvent pas connaître. Et ceux qui sont plus âgés ne s’en souviennent peut-être plus mais Josh Hartnett a bien été une vedette ET un sex symbol à un moment donné, vers la fin des années 90 et le début des années 2000 pour être précis. Depuis, il a quasiment disparu des écrans. Mais on a parfois pu le revoir dans des tabloïds en petite forme. Alors, qu’est-il devenu ?
Un début de carrière en tant que jeune premier
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Disons le tout de go, Josh Hartnett a été le fantasme de 90 % des adolescentes qui ont grandi dans les années 90. Tout ceci grâce à un physique qui se situe entre celui du jeune premier et le chaton « franchement trop mignon », parfois épaulé d’une attitude de type bûcheronne qui sera parvenue à le rendre viril à certains instants, et ce, tant bien que mal.
Après avoir fait ses armes dans la série Cracker, l’acteur originaire du Minnesota (cf. son physique de bûcheron et son affection toute particulière pour les chemises à carreaux) choisit de se consacrer au cinéma. Bien lui en a pris, puisqu’il se fait remarquer en 1998, à l’âge de vingt ans, dans une suite bancale du film d’horreur culte Halloween, intitulé Halloween H20: 20 years later. Bien évidemment, l’héroïne originelle jouée par Jamie Lee Curtis se trouve à ses côtés ainsi que Michelle Williams, alors tout juste échappée de Dawson.
D’ailleurs dans Halloween H20: 20 years later, on pourra noter que les stigmates d’un physique “délicat” sont encore bel et bien présents chez l’actrice. Eh oui, le film fut tourné avant même que celle-ci n’opère un virage flamboyant, tant au niveau du look que de sa carrière.
La même année on retrouve également Josh Hartnett à l’affiche de The Faculty, autre teen movie culte adoubé par la population Biactol.
Naturellement, les succès se sont par la suite enchainés à la vitesse de l’éclair : romantique dans Un Eté sur terre, héroïque dans Pearl Harbour, sexy et potache dans la comédie 40 jours et 40 nuits, film lui aussi culte -dans une certaine mesure, on vous l’accorde bien volontiers- dans lequel il décide de faire vœu de chasteté. Soit un pitch de départ pas franchement révolutionnaire qui laissera tout de même un souvenir ému à bon nombre de jeunes filles mais qui, définitivement, ne « l’auraient pas laissé dormir dans la baignoire, si tu vois ce que je veux dire hin hin hin ».
Trip Fontaine for ever
Mais si il y a bien un rôle qui se distingue des autres dans la carrière de Josh Hartnett et qui occupe sans conteste la première marche du podium, c’est celui de Trip Fontaine dans The Virgin Suicides en 1999. Ce rôle, il le doit à Sofia Coppola qui, pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, l’a choisi pour incarner le beau gosse ultime qui a su ravir le cœur et initier à la luxure la belle Lux Lisbon, jouée par la solaire Kirsten Dunst. Trip est LE bourreau des cœurs dans un lycée des cœurs brisés et il ne manquera d’ailleurs pas de briser celui de Lux en l’abandonnant à la rosée du matin sur un terrain de football américain, un lendemain de fête. Pas cool. Par la même occasion, il fera rêver de nombreuses adolescentes aux quatre coins du monde qui ont tant aimé s’imaginer siroter des cocktails au bord d’une piscine en sa compagnie. Un vrai tour de force, sachant que son look dans son film était assez osé puisqu’il comprenait une coupe au carré, des lunettes de soleil teintées orange, des pantalons patte d’éléphant et un collier de surfer plutôt douteux.
Des coups durs, comme dans la vie de tout un chacun
Très curieusement, il semblerait que la carrière de Josh Hartnett n’ait connu son heure de gloire que le temps d’un petit quinquennat (1998-2003) tant tous ses succès cinématographiques susnommés se sont passés lors de cette période faste mais courte. Le reste de la décennie est pourtant riche en films mais le succès se fait, lui, plus rare. On le retrouve en effet à l’affiche de la comédie romantique Crazy In Love (qui se nomme d’ailleurs en VO Mozart & theWhale, soit une magnifique œuvre de traduction qu’on ne comprendra pas) qui ne marquera pas l’histoire du septième art, pas plus que le polar Slevin qui comprend pourtant un casting de prestige avec Morgan Freeman, Ben Kingsley et Bruce Willis, entre autres.
Doit-on également évoquer l’infâme adaptation du Dahlia Noir, dans laquelle il a joué, et où se côtoient honte, gêne, malaise et Scarlett Johansson ? Non, pas vraiment. Mais un seul conseil suffira : tenez-vous en au livre. Si Josh Hartnett n’a pas ébloui les cinéphiles avec sa prestation dans ce qu’on croirait être un mauvais téléfilm, il a en tout cas été gagnant sur un point : il est reparti avec l’héroine sous le bras, à savoir la belle Scarlett. Une pratique qu’il a mis en œuvre dès ses débuts au cinéma puisqu’on compte à son tableau de chasse Laura Harris, Kirsten Dunst, Julia Stiles et Tamsin Egerton qui ont toutes été ses partenaires à l’écran.
Résultat des courses : Josh s’est considérablement empâté. Depuis quelques années, la presse à scandales aime à le montrer gros et arborant des cheveux gras, telle une starlette de télé-réalité après une rupture. Il y a encore deux ans de cela, il ressemblait presque à Monsieur Patate et donc in extenso à Channing Tatum, nouvelle vedette d’Hollywood qui lui a d’une certaine manière piqué sa place. Il paraît qu’il aurait par ailleurs refusé de reprendre le rôle de Superman, soit la lose ultime en terme de choix de carrière.
La résurrection par le biais de la télévision
Fort heureusement, Hollywood est une contrée où les rêves et les renaissances peuvent surgir à tout moment. Et comme par miracle, il semblerait que Josh se soit enfin repris en main puisqu’il s’apprête à faire son grand comeback dans la série Penny Dreadful. Attendue pour l’année prochaine, la série, produite par Sam Mendes, se passe dans le Londres de l’époque victorienne et compte un casting d’acteurs aux univers bigarrés : Eva Green, Billie Piper et Timothy Dalton. On espère pour Josh qu’il s’agira là d’un retour gagnant.
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