Deux échantillons de ce fou postmoderne, qui réinvente le 7e art en triturant l’esthétique du muet.
LES FILMS : Deux splendeurs du maître de Winnipeg. Tendance baroque pour The Saddest Music…, son plus gros budget, qui mêle grotesque, sublime et tragique ; tendance brutale pour Et les lâches…, film muet au micromontage expérimental. Influences de von Stroheim et Browning se mêlent à un expressionnisme de bon aloi dans ces fables extravagantes (un concours musical sur fond de conflit amoureux ; une autobiographie surréaliste du cinéaste).
LES DVD : La partie la plus riche des bonus est leur livret. Celui de The Saddest… est un journal de tournage lyricohumoristique ; celui de Et les lâches… un making-of où Maddin détaille ses options. Par exemple le montage très haché. Son but : procéder “comme un DJ scratche un morceau de musique”. On trouve également des courts métrages étonnants, comme Sissy-boy Slapparty : festival de baffes dans une ambiance de film homo sixties, et Sombra dolorosa, parodie épurée des films mexicains de catcheurs masqués.
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