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Juste avant d’attaquer son premier film anglophone, Waiting for the Barbarians (d’après J.M. Coetzee), avec Robert Pattinson, décidément l’acteur le plus audacieux du moment, Ciro Guerra livre les premières images de Birds of Passage qu’il réalise avec sa compagne, Cristina Gallego.
On pourrait retrouver le film à Cannes, trois ans après avoir découvert sa superbe Étreinte du serpent à la Quinzaine des Réalisateurs (nommé par la suite aux Oscars). Dans ce récit enchâssé, le long de l’Amazonie, les traditions ancestrales étaient traversées par des éclats psychédéliques dont la folie mystique n’était pas sans rappeler le cinéma jusqu’au-boutiste d’un certain Werner Herzog.
Pour son quatrième film, Ciro Guerra continue de revisiter l’histoire de son pays puisque Birds of Passage se veut « un western colombien avec une dose de tragédie grecque ». Revenant ainsi sur l’essor du trafic de drogue en Colombie à travers les affaires de la famille Wayúu à l’aube des années 1970. Une guerre fratricide donc enrobée de fumée verte. Nul doute que le cinéma colombien, en plein essor, est l’un des plus passionnants actuellement.
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