Gérard Depardieu s’incruste à nouveau dans la vie politique française. Après avoir clamé haut et fort son soutien à Nicolas Sarkozy sur la scène de Villepinte, il confirme à la télévision suisse qu’il incarnera DSK au cinéma… précisément parce qu’il ne l’aime pas.
Après son intervention remarquée au meeting de Villepinte – où il avait déclaré « n’entendre que du mal d’un homme qui ne fait que du bien » – c’est sans chichis que Gérard Depardieu remet les pieds dans le plat de la vie politique.
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Interrogé par la Radio Télévision Suisse au sujet de l’adaptation de l’affaire DSK par Abel Ferrara, l’acteur a confirmé qu’il y interprèterait le patron déchu du FMI, sans dissimuler une opinion acerbe sur le personnage:
« Je ne l’aime pas, donc je vais le faire. Je pense qu’il est comme tous les Français, un peu arrogant. Je n’aime pas trop les Français, d’ailleurs. »
L’acteur a poursuivi en expliquant que son aversion pour Dominique Strauss-Kahn lui rendait la tâche d’autant plus facile: « Il est suffisant, il est arrogant : il est jouable. »
Reste à savoir quel est le véritable état d’avancement du projet : lors de sa venue à Paris pour présenter Go Go Tales, Abel Ferrara confirmait la rumeur lancée par L’Express en novembre 2011 : il dirigera bien le monstre français dans le rôle de DSK, ainsi qu’Isabelle Adjani dans celui d’Anne Sinclair.
« Ce sera un film sur la politique et le sexe. Autant dire que ce sera aussi un film sur Depardieu et Adjani », déclarait l’auteur de Bad Lieutenant au Monde.
Dans l’entourage de la comédienne, on tempère fortement l’information : elle ne serait pas même au courant du projet, aucun script n’aurait pour l’instant vu le jour, et l’idée serait née d’une blague entre Ferrara et Depardieu…
Ce dernier semble en tous les cas goûter la perspective, qui lui permet de réaffirmer son désamour pour l’opposition – et peut-être, par la même occasion, son soutien au président sortant ?
Selon le Canard enchaîné, l’acteur aurait affirmé au cours d’un dîner qu’il serait prêt à faire tout ce que Nicolas Sarkozy pourrait lui demander, après qu’il l’a épaulé dans « une affaire à l’étranger ».
Yal Sadat
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