Présent dans les salles françaises depuis le 14 décembre et sur les marchés nord-américains et chinois depuis le 16, le blockbuster de James Cameron s’impose comme prévu mais ne brille pas partout du même éclat.
Événement cinéma d’une semaine définitivement pas comme les autres, Avatar : La Voie de l’eau a déferlé dans les salles du monde entier avec une puissance variable selon les territoires. Dans l’Hexagone, le verdict est enfin tombé : après un mercredi encourageant mais pas dithyrambique (en raison de la demi-finale de l’équipe de France de football), le film s’est offert le meilleur démarrage de 2022 en totalisant 1 847 065 spectateur·ices dans 762 salles selon Le Film français.
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Égalant le score au même stade du premier opus (1,806 million de sièges), il dépasse de plus de 500 000 entrées Top Gun: Maverick, qui cumulait un peu plus d’1,3 million de tickets en fin de premier week-end. Ce premier jour quelque peu vrombissant a donc lancé ce qui semble être une semaine stratosphérique.
Des résultats plus contrastés dans le monde
En revanche, les 134 millions de dollars récoltés en Amérique du Nord ne placent Avatar : La Voie de l’eau qu’à la 38e place du classement des meilleurs premiers week-ends de tous les temps, et à la 4e place en 2022, loin derrière Black Panther 2 (180 millions de dollars) ou Doctor Strange 2 (185 millions). Par ailleurs, en Chine, le film totalise 57,1 millions de dollars de recettes en fin de week-end, s’imposant comme le 3e meilleur démarrage d’un film hollywoodien depuis le début de la pandémie.
Tout cela nous mène aux performances globales du film dans le monde. Avec 434,5 millions de dollars récoltés, Avatar 2 n’est pour l’instant “que” le 11e meilleur démarrage de tous les temps. James Cameron ayant récemment précisé que cet opus devait devenir au moins le 3e ou le 4e plus grand succès de l’Histoire pour se montrer rentable, ce début de carrière, certes impressionnant, peut aussi être vu comme le minimum attendu. Espérons qu’il mène le film sur la même voie ascendante et sans limite que celle empruntée il y a treize ans par son prédécesseur.
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