Le film de Sepideh Farsi, au sujet tragique et passionnant, ne parvient jamais à s’imprimer sur la rétine du spectateur.
En pleine crise économique, une policière grecque, Maria, confie sa fille à sa mère et quitte Athènes pour l’île de Lesbos, où des migrants ne cessent d’arriver par bateau et où la police est chargée de les “trier”.
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Parallèlement, un jeune Syrien, Yussof, abandonne sa famille pour fuir la guerre et la violence à laquelle il est contraint de participer. Il arrive à Lesbos dans un camp de réfugiés et y rencontre Maria.
Une belle BO
Très lâche, le récit de Demain, je traverse, flottant au diapason de ses personnages, ne parvient hélas jamais à s’imprimer sur la rétine du spectateur, glissant sans cesse à sa surface, même si le film de Sepideh Farsi décrit une situation passionnante et tragique sur le papier : celle d’un migrant qui se croit sauvé et se retrouve dans un pays sacrifié de l’Europe, et d’une femme qui ne sait plus à quel saint se vouer. Saluons tout de même sa très belle BO, due au trompettiste Erik Truffaz.
Demain, je traverse, de Sepideh Farsi, avec Marisha Triantafyllidou, Hanaa Issa, Lydia Fotopoulou, sortie en salle le 15 juin
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