Sept filles réunies pour un mariage font le point sur leurs vies, lorsqu’un drame éclate…
Repéré il y a une quinzaine d’années avec son premier long, Samsara, Pan Nalin a conçu Déesses indiennes en colère comme un brûlot visant à alarmer sur la maltraitance sexuelle dont sont victimes les femmes dans l’espace public indien.
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Le film réclame de l’empathie et il en obtient : le spectateur occidental est pleinement en accord avec toutes les valeurs de ces sept filles intelligentes, émancipées, plus bombasses les unes que les autres (entre les Pussycat Dolls et les Fifth Harmony), homos pour certaines, super gay-friendly pour les autres. Même l’alternance mécanique entre l’euphorie girly (une chanson et tout le monde se lève) et le larmoiement (on se rassied et on ouvre son cœur) suscite l’indulgence.
Mais d’un coup, une échappée finale inconsidérée vers le vigilante pour tous glace le sang. Ces déesses indiennes devraient trouver un meilleur usage à leur légitime colère.
Déesses indiennes en colère de Pan Nalin (Inde, All., 2015, 1 h 55) en salle le 27 juillet
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