Paul Bartel est mort dans son appartement new-yorkais. Selon les sources, on parle des suites d'un cancer du foie comme d'une crise cardiaque. Bartel fut un des grands noms de l'écurie de Roger Corman, réalisant des films acides à mi-chemin entre ceux de John Waters et de Jonathan Demme. Satiriste incisif, on lui doit d'excellentes vues […]
Paul Bartel est mort dans son appartement new-yorkais. Selon les sources, on parle des suites d'un cancer du foie comme d'une crise cardiaque. Bartel fut un des grands noms de l'écurie de Roger Corman, réalisant des films acides à mi-chemin entre ceux de John Waters et de Jonathan Demme. Satiriste incisif, on lui doit d'excellentes vues en coupe de la société américaine. Si on ne connaît en France que peu de ses films (Cannonball et La course à la mort de l'an 2000), on ne saurait que trop conseiller la vision de Lust in the dust, western trash avec Divine, ou les deux incroyables coups de crocs portés à la jet-set que sont Scenes from the class struggle in Beverly Hills et Eating Raoul. Bartel était d'ailleurs sur le point de lancer une suite à ce dernier film pour le compte d'un studio. Il n'aura donc pas eu le temps de sortir de son anonymat. Coïncidence, la plupart des films de Bartel ont pu être vus il y a quelques mois à la Cinémathèque française dans le cadre d'une rétrospective consacrée à la génération Corman.
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