Le journaliste et critique de cinéma Jean-Jacques Bernard est décédé hier d’une crise cardiaque. Il avait 70 ans.
C’est avec stupeur et tristesse que nous avons appris la disparition soudaine de notre confrère Jean-Jacques Bernard. Tel Molière, le journaliste et critique de cinéma est mort « sur scène », ou presque, foudroyé par une crise cardiaque en rentrant à son hôtel après une table ronde sur la critique au festival de Sarlat.
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En quelques quatre décennies, l’affable et généreux Jean-Jacques avait porté la bonne parole du cinéma dans la presse écrite (il fut longtemps un pilier du magazine Première), et sur les ondes radiotélé (France Inter, Canal+, Ciné+), ainsi que dans des documentaires (portrait de Tati, étude sur la web-critique…) et dans l’édition (Petit éloge du cinéma d’aujourd’hui). Non affilié à une école critique, il défendait le cinéma avec œcuménisme, aimant autant les grands auteurs que les artisans oubliés du cinéma populaire.
Que sa route se soit achevée dans la ville périgourdine de Sarlat peut-être vu comme une sorte de clin d’œil du destin pour cet amateur de bonne chère aux rondeurs épicuriennes. Sa bonhomie, sa chaleur, sa voix fluide, autant de qualités de ce passeur du cinéma qui nous manquera.
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