Par le réalisateur de Noï Albinoï, un film fantaisiste, proche du cinéma de Jarmusch première période.
Succession de vignettes mignonnettes, Dark Horse sort de son chapeau des personnages hors normes aux aventures poético-bobo-burlesques. Daniel, un tagueur fauché, son meilleur ami – forcément gros – apprenti arbitre de football, et Franc, une boulangère stone, composent le petit monde truculent de Dagur Kári. La vision exotique et décorative de la marginalité donnée par le film n’est pas sans rappeler la fantaisie publicitaire d’Amélie Poulain, dans une version noir et blanc. Mais le désenchantement qui se glisse en cours de route tend vers une autre direction, plus intéressante, celle d’un cinéma à la Jarmusch (première période), la rigueur du trait en moins.
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