Un feel good movie pour traders absurde.
Triste fin de carrière pour Eddie Murphy, bouffon cathodique promu roi jadis, lorsqu’il colorait la comédie américaine de sa verve afro et de ses excès transformistes (parfois amusants), monarque désormais nu dont chaque nouvel opus vient immanquablement sceller le cercueil. L’idée de départ était pourtant belle, à savoir que le monde imaginaire d’une petite fille de 10 ans pût être plus réel que le monde “réel” de son père, trader découvrant un jour que les conseils farfelus de sa progéniture font de lui un génie des marchés. Las. Passant sur les faiblesses d’écriture et de jeu qui plombent chaque scène, on pouvait s’attendre, en ces temps de dégonflement financier, à une charge, ou pour le moins un coup de griffe, contre Wall Street… C’est tout l’inverse, et le film d’affirmer le plus sérieusement du monde : all you need is love… and a pile of stock-options. Dans ses rêves, en effet.
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