Un inceste imposé par un gang de pornographes au Mexique. Une critique sociale un peu lourde.
Comme de nombreux films mexicains, Daniel & Ana repose sur une stratégie du choc.
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On emploie une image, une séquence dérangeante, pour provoquer la stupeur du spectateur, avant de dérouler une problématique et d’élaborer les dilemmes et contradictions des personnages.
En l’occurrence, un inceste imposé aux héros, un frère et une sœur, par un gang de pornographes, qui filment la réalisation de ce tabou.
A la suite de cette scène survenant au sein d’une famille bourgeoise mexicaine, le marasme et la dépression s’installent. On le comprend aisément.
Ce qui n’est pas clair, c’est la réalité de cette “scène primitive”. Elle survient soudainement et n’est pas étayée.
On se demande pourquoi le cinéma mexicain ne parvient pas à construire des drames nuancés sans confondre les rubriques société et psychologie.
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