Matthew McConaughey seul contre tous dans une efficace machine à oscars.
Presque dix ans après le hit C.R.A.Z.Y. auquel il n’avait pas vraiment réussi à donner suite, Jean-Marc Vallée retrouve son mojo avec Dallas Buyers Club, déjà récompensé aux Golden Globes et annoncé par la critique américaine comme l’un des challengers aux oscars.
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Un destin logique pour ce drame d’époque qui présente tous les aspects du champion à statuettes : un récit édifiant, inspired by a true story, une conscience politique en étendard et des acteurs au sommet.
Dallas Buyers Club, de ce point de vue, remplit assez bien son cahier des charges, retraçant sans accroc le parcours de son antihéros Ron Woodroof, un cow-boy homophobe, cocaïnomane et baiseur compulsif qui, atteint du sida dans les 80’s, va s’engager dans un duel contre l’industrie pharmaceutique et monter un club d’acheteurs de médocs au rabais.
C’est donc l’éternelle histoire de l’individu seul face au système qui se raconte dans cette déclinaison d’Erin Brockovich de Soderbergh, auquel on pense parfois, tant dans la manière qu’a Jean-Marc Vallée de ménager ses effets d’auteur que dans une certaine efficacité de storytelling.
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