Un spot de promo antipathique pour Adam Sandler : le degré zéro de la comédie américaine.
Regards éteints et rires mécaniques, Adam Sandler et sa fidèle troupe (Chris Rock, Kevin James, tous aussi désinvestis) rempilent dans l’indigente série Copains pour toujours sous la direction du faiseur Denis Dugan, peut-être l’un des pires représentants de la comédie américaine.
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Le concept reste absolument identique, à ceci près qu’il ne s’embarrasse même plus d’exposition : dans un bled paumé des Etats-Unis, une bande de quadras en crise passe l’été entre blagues potaches et parties, tandis qu’un campement d’étudiants à l’arrogante jeunesse s’installe non loin et menace son havre de paix. S’ensuit alors une banale copie de Very Bad Trip dénuée de tout enjeu narratif, une enfilade nonchalante de sketches grotesques et vulgaires articulés sans inspiration par une mise en scène purement fonctionnelle. Un naufrage d’autant plus antipathique qu’il s’accompagne d’une forme assumée d’héroïsation de son acteur principal, Adam Sandler, dont l’habituelle petite leçon de choses sur l’Amérique déclinante et les dangers de la modernité apparaît de plus en plus douteuse.
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