Anton Corbijn fait ses débuts au cinéma avec « Control », film-évènement consacré à Joy Division et son icône suicidée, Ian Curtis. Entretien vidéo exclusif.
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Vingt-sept ans après son suicide, Ian Curtis suscite l’évènement de la rentrée cinéma. Splendide récit de la vie de l’icônique chanteur de Joy Division, d’une adolescence glam à la pendaison terminale, Control, marque également les débuts de cinéaste d’Anton Corbijn, clipeur génial (de Johnny Cash à Depeche Mode) dont on se rappelle qu’il avait débuté pour le NME comme photographe de l’embrasement post-punk et notamment de… Joy Division. Qui mieux que lui aurait pu rendre au cinéma le magnifique et le lugubre de la musique du groupe mancunien, le tragique et l’impénétrable de la figure de Ian Curtis, la fange et la grisaille du triste Manchester de la fin des seventies ? Réalisateur en 1987 d’un sublime clip posthume d’Atmosphere, il réussit avec Control un miracle de biopic rock, dont la seule photographie porte en elle tout de la complexité et des splendeurs sepulcrales des deux albums que Joy Division laissa à l’usage de décennies de musiciens – qui, aujourd’hui encore, ne se privent pas d’y puiser abondamment. De tout ce qui permit la réussite de ce coup d’essai, de l’interprétation de Ian Curtis par l’excellent Sam Riley au somptueux noir et blanc contrasté, Anton Corbijn nous parle longuement dans un entretien vidéo exclusif.
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