Humour douteux dans un film en toc.
Première réalisation du comique et acteur Gad Elmaleh, Coco incarne un nouveau genre florissant, entériné avec le 99 francs de Yann Kounen : le film flambeur. Son principe, simple, consiste ici à jouer le jeu du bling-bling tout en prétendant le tourner en dérision. Avec un gros budget derrière, Coco inverse ainsi les modalités d’une question vieille comme le cinéma : “Avec quel argent va-t-on faire ce film ?” devient “Quelles blagues on va bien pouvoir faire avec tout ce fric ?”. Et l’histoire ? Eh ben un magnat de la pub blindé de tune qui décide d’organiser la Bar-mitsva de son fils au Stade de France. La suite, on la subit : de l’enchaînement frénétique de punch-lines douteuses (carte vitale “Gold” et couple de chiens “Dolce” et “Gabbana”, pour le moins pire), au jeu abrutissant de Gad Elmaleh. Grossir le trait n’est pas caricaturer – et peut-être même le contraire. Mais ici tout est simplement ridicule.
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Kelly Riviera
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