Un documentaire subtil sur la transition F to M d’un-e jeune Américain-e.
Ce documentaire est le complément parfait du récent Finding Phong, qui chroniquait la transformation male to female d’un certain Phong, jeune Vietnamien-e de 20 ans. Ici, il s’agit du passage female to male d’un.e jeune Américain.e peu ou prou du même âge.
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Si Finding Phong avait parfois la tournure d’un journal intime, Coby est fondé sur un regard plus extérieur, plus posé. Là où les deux films se rejoignent, c’est en montrant que le changement de sexe est une affaire intérieure, mentale, psychologique, avant d’être une question de signes extérieurs de masculinité/féminité.
De même que Phong se sentait femme depuis longtemps, Coby se vit garçon depuis son plus jeune âge. Les aspirants transsexuels vivent avec le sentiment impérieux d’être prisonniers du mauvais corps, du mauvais genre, et cela ne se discute pas quand bien même cela puisse troubler famille et entourage.
On touche là à une autre ressemblance entre les deux films : la façon dont les proches, dans ces deux familles de la classe moyenne provinciale, acceptent le changement malgré les réticences de certains. Comme Finding Phong, Coby est tourné vers l’espérance et le progrès en montrant que l’amour l’emporte sur les préjugés culturels et sociétaux, et qu’un individu est seul propriétaire et dépositaire de son corps.
Coby de Christian Sonderegger (Fr., 2018, 1 h 17)
https://youtu.be/88LBjFWxsHE
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