Pittoresque des Balkans et trémolos nostalgiques.
Quand Le Choix de Luna peint avec nuances la Bosnie d’aujourd’hui, Danis Tanovic (No Man’s Land) préfère la chronique confortable de la Yougoslavie d’antan : Divko revient dans son village natal après la chute du communisme.
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Il a fait fortune et prend sa revanche. Le film mise sur le pittoresque balkanique et sur l’abattage de son acteur principal, mais permet aussi de revoir les grands yeux tristes de Mira Furlan – alias Danielle Rousseau dans Lost.
En toile de fond, la division rampante du pays et la guerre se profilant : les gros mots en “isme” sont ressassés. On rajoutera, à l’égard du film, “systématisme”, celui d’une nostalgie légitime mais qui tourne artistiquement en rond, à l’image du manège qui donne son titre au long métrage.
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