Avec ce remake affreux du Nathalie d’Anne Fontaine, Atom Egoyan touche le fond.
Quoi, le “bourgeois à épater”, ça existe encore ?
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Oui, si l’on en croit cet énième exemplaire du faux film scandaleux qui existe depuis les années 50. Soit toujours la même formule : des bourgeois qui s’ennuient, l’irruption d’une jeune fille provocante, l’argent qui rôde et le sexe tarifé.
Quelques audaces font croire que l’air du temps est là : ici, par exemple, l’épouse consomme aussi la fille. Quelques nouveautés technologiques font croire que la pensée est affûtée : lignes fuselées de Toronto, glacis de la grande ville.
Le film, une commande en forme de remake du Nathalie d’Anne Fontaine, échoit à un cinéaste réputé “intello”, Atom Egoyan, le genre à croire que filmer des ordinateurs suffit à faire un film spéculatif.
La jeune prostituée sera éjectée comme une malpropre, et le film, comme ses prédécesseurs, ne conduira qu’à une reconduction des privilèges de classe et à une hygiène morale répugnantes.
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