Curieux objet filmique, dont le ton oscille entre l’humour pince-sans-rire et l’étude anthropologique.
D’aspect, Des chevaux et des hommes ressemble à une publicité pour les vastes étendues islandaises balayées par les vents. On y perçoit très vite que le sujet sera le cheval, ainsi qu’un éloge assez ambigu de l’homme islandais, de son entêtement à sauvegarder les traditions sauvages du Grand Nord. Mais c’est aussi un film complètement dingue où une dame fait castrer son étalon parce qu’il a osé violer une jument avec son cavalier dessus. Jument que ce cavalier (sur lequel la dame a des vues semblables à celles de son étalon) doit abattre pour sauvegarder la pureté de sa race (le cheval islandais a cinq vitesses, contrairement à tous les autres chevaux du monde). Leur union (entre la femme et l’homme) se concrétisera par une brève saillie dans la bruyère humide (sans lâcher le cheval).
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Des types se tuent en tracteur ou perdent un œil pour des histoires de bouts de fil de fer barbelé disgracieux. Un Sud-Américain éventre son cheval et prend la place de ses organes pour survivre au froid. Tout le monde trouve ça normal et picole en caracolant joyeusement dans la lande. A la fin, c’est la fête du cheval et tout le monde est content. Bizarre.
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