Chronique de la cohabitation entre Russes et Kazakhs dans un petit village.
La naissance d’un enfant sème le trouble entre deux couples vivant dans le même petit village kazakh.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Bien que né de parents russes blonds comme les blés, le bébé a les mêmes cheveux de jais que le voisin indigène. De quoi instiller la suspicion et raviver les plaies d’une cohabitation depuis longtemps houleuse entre les deux peuples.
Trop porté sur les scènes truculentes (la grosse Russe qui course son mari), le film tourne en rond et néglige la dimension ancestrale et métaphorique qu’il vise.
On regrette qu’il ne s’inscrive pas davantage dans le conte, qu’il ne manie pas avec plus d’audace formelle son récit et qu’il ne parvienne pas à faire exister, même en creux, le fils brun, cet héritier maudit de l’histoire passé aux oubliettes au profit d’un réalisme pittoresque un peu vain.
{"type":"Banniere-Basse"}