Du 30 juin au 3 juillet, la Fête du cinéma propose pour sa 29ème édition des tarifs préférentiels dans les salles françaises avec, à la clé, une simplification de la formule.
Depuis 29 ans, la Fête du cinéma proposait, quatre jours en juin, des tickets de cinéma à prix cassés pour tout achat d’une entrée au tarif normal. D’abord bouée de sauvetage dans les temps les plus sombres de la fréquentation en salles, l’événement, prend ces dernières années, les airs d’une authentique fiesta.
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Intitulée la Nouvelle fête du cinéma, la première opération de promotion du cinéma en France se simplifie donc cette année, reprenant la recette du Printemps du cinéma : tarif promotionnel à 3€50 dès le premier ticket, et verrouillage des dates sur 4 jours à compter du dernier dimanche de juin – un choix qui vise à bâtir un événement plus populaire, mais aussi à le faire rentrer durablement dans les esprits.
Du nouveau en coulisses
Ce remodelage de l’opération n’est certainement pas étranger à la nomination, cette année, de l’imposant Richard Patry à la tête de la Fédération Nationale des Cinémas Français, rassemblement des syndicats d’exploitants et organisateur de l’événement. « Nous avons décidé de faire évoluer le principe […] vers une proposition plus simple et plus festive », explique-t-il, sans cacher son désir de faire de la Fête du cinéma un moment notoire du calendrier culturel au même titre que la Fête de la musique ou la rentrée littéraire.
Les ambitions sont grandes, même si l’événement reste encore une simple opération tarifaire sans autre programmation que les films à l’affiche, qui bénéficient de fait d’un coup de pouce à l’approche de l’été : inflexion qui pourrait par exemple renforcer le retour en grâce de Zack Snyder au box-office (Man of Steel), conforter la belle surprise de L’Inconnu du lac ou, pourquoi pas, offrir une seconde chance à quelques faux départs (The Bling Ring).
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