Suite à l’annonce de la liste des représentant·es de l’Assemblée Générale, le 14 septembre dernier, et au maintien de 18 « membres historiques » dont Roman Polanski, une centaine de nouveaux·elles élu·es ont exprimé leur mécontentement dans une tribune adressée à l’AFP.
On annonçait le 14 septembre dernier, la liste des 182 représentant·es de l’Assemblée Générale des César. Si la parité a été respectée, certains noms ont fait réagir et notamment celui de Roman Polanski qui, avec 18 autres personnes, compose les « membres historiques de l’Association pour la Promotion du Cinéma« . Grâce à ce statut particulier, le réalisateur n’était donc pas élu mais reconduit automatiquement. Aujourd’hui, dans une tribune relayée par Le Film Français, on apprend que « plus de deux tiers des 164 nouveaux élus protestent contre le manque de transparence de ce processus, contraire à leur objectif d’une assemblée des César “paritaire et démocratique” ».
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Dans une lettre ouverte adressée à l’AFP, ils ont affirmé leur colère et leur désarroi : « Comment ne pas nous sentir trahis de ne pas avoir eu connaissance du nom de ces « membres historiques », statutairement nommés à vie, et auprès de qui nous allons siéger ? Alors même que certains d’entre eux ont été clairement désavoués en février dernier. » De plus, tous·tes pointent du doigt le fait que ces « membres historiques » ne sont pas soumis à la parité : « puisque sur ces 18 « membres historiques », seules deux femmes, dont l’actuelle présidente, Margaret Menegoz, ont souhaité rester membre de l’association.«
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Rendre les César plus vivants, plus joyeux, plus éclectiques, plus ouverts…
« Tout cela est désagréable et produit de la colère » regrettent les nouveaux·elles élu·es signataires de la tribune, parmi lesquel·les se trouvent notamment Laetitia Dosch, Marina Foïs, Guillaume Gallienne, Bertrand Bonello, Alain Attal, Saïd Ben Saïd ou encore Cédric Klapisch. Ils déclarent que l’idée d’une démission collective a été émise avant d’être écartée : « Mais cette démission collective n’est pas, à nos yeux, la réponse adéquate. Nous ne laisserons pas notre place vacante. »
« Nous souhaitons de larges réformes pour rendre les César plus vivants, plus joyeux, plus éclectiques, plus ouverts sur le monde, plus représentatifs de toutes les composantes du cinéma français, aussi bien en termes de formes cinématographiques, de métiers, que de diversité d’origines » ont-ils conclu avant de confirmer leur présence le 29 septembre prochain pour élire les membres du Conseil d’Administration et du Bureau, et les coprésident·es.
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