Déjà, il y a le grandiloquent titre christique, qui n’a pas plu à une association chrétienne. Ensuite, un violoncelle néo-classique donne le ton de ce drame psychologique cossu à la problématique antédiluvienne : Antoine, s’affronte à son père, industriel catho, qui lui interdit d’être acteur de cinéma. Pas honorable, mon fils. Parallèlement se greffe la […]
Déjà, il y a le grandiloquent titre christique, qui n’a pas plu à une association chrétienne. Ensuite, un violoncelle néo-classique donne le ton de ce drame psychologique cossu à la problématique antédiluvienne : Antoine, s’affronte à son père, industriel catho, qui lui interdit d’être acteur de cinéma. Pas honorable, mon fils. Parallèlement se greffe la relation du renégat avec une cinéaste (Birkin, pas crédible), qui voit en lui une sorte de réincarnation d’un acteur disparu. Et patati et patata. Du cinéma à l’ancienne sérieux comme un pape, où l’on se déchire en prenant des poses, et qui présente surtout une vision démodée du cinéma : voir la réalisatrice, artiste riche et célèbre qui se tord dans les affres de la création, mais qui a son couvert aux Bains et part en vacances au Venezuela comme un rien. Le fond et la forme sont en parfaite adéquation : sujet pompeux, gravité affectée, mise en scène maniérée. Tout cela donne un film totalement impersonnel.
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