Ce mercredi 15 août, la Cour Oratoire des Grands Voisins, dans le sud de Paris, diffuse à 21h30 La nuit des morts-vivants, premier film de George A. Romero. Avec un budget dérisoire, Romero réunit quelques amis de fac pour fabriquer l’un des piliers du ciné d’horreur contemporain en 1968. Dans ce contexte de Guerre Froide et de peur atomique, la contamination par les morts vivants fait écho à la terreur d’une invasion communiste tout en évoquant celle du Vietnam.
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Romero installe son cauchemar dans un cimetière de Pennsylvanie où Johnny et sa sœur Barbara sont rapidement attaqués par ce qui s’apparente à un être revenu d’entre les morts. Malgré tout, Barbara parvient à s’échapper et à trouver refuge dans une petite maison de campagne avec Ben, routier afro-américain, et plusieurs autres rescapés dont Cooper, symbole de l’Amérique conservatrice.
Au moyen d’une esthétique proche du documentaire, le film s’intéresse aux failles d’une société vampirisée par l’individualisme et les egos contrariés. Alors que les morts-vivants paraissent ne former qu’une seule et même entité, le groupe des « vivants » se désagrègent.
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