Une banale copie mainstream du film culte de Brian de Palma.
Depuis 1976 et la sortie de Carrie de Brian De Palma, adapté d’un roman de Stephen King, l’image de l’adolescence criminelle, en proie à une puberté rageuse, est devenue un des motifs clés du cinéma d’horreur.
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Plus d’un quart de siècle a passé et rien n’a changé si l’on en croit ce très anecdotique remake de Kimberly Peirce, Carrie – La vengeance, dont la seule idée neuve, à peine conceptualisée, revient à ajouter au calvaire de la célèbre lycéenne un marqueur d’époque : le cyber-harcèlement.
Pour le reste, c’est une reprise plan par plan du film original, qui substitue à la fougue baroque et hypersexuée de De Palma – anticipant ses expérimentations hitchcockiennes – une standardisation de la mise en scène et un lissage mainstream de son récit, dépossédé de sa vibrante sensualité morbide.
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