De la SF française très maladroite.
Carré blanc s’aventure sur un terrain peu défriché par le cinéma français : la dystopie à la Orwell, l’anticipation sociale. Soit le couple Gayet-Bouajila, soumis puis révolté par le monde futuriste gris béton dans lequel ils vivent.
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Alors Carré blanc fait tout pour ne pas tourner rond : le casting en mode hagard, des ours blancs ou un consumérisme cannibale à la Soleil vert de Richard Fleischer.
Le cinéma d’anticipation n’est souvent qu’un futur antérieur, un passé déformé (les seventies d’Orange mécanique, le film noir dans Blade Runner) et Carré blanc n’y échappe pas.
Il sonne néanmoins davantage pub Manpower eighties antipathique que Brazil. L’idée tient la distance en court métrage, moins comme film, qui veut se gargariser de sa prétendue étrangeté, mais ne fait que s’assécher en enfilant les clichés sur l’aliénation à venir.
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