Nos envoyés spéciaux écument la Croisette : retrouvez ici leur palmarès, leur compte-rendu en temps réel, et tout notre dossier Cannes.
Mardi 19 mai : le cinéma de Guiraudie atteint des sommets
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Tout débute avec deux sublimes films en noir et blanc : Manilla et Indepedencia d’un jeune cinéaste philippin Raya Martin, très prometteur. Marco Bellochio signe avec Vincere un biopic intelligent et sobre sur la première femme de Mussolini et son fils reniés et enterrés dans une fausse commune. Enfin Alain Guiraudie remporte la palme de la journée avec Le roi de l’évasion, chronique d’un vendeur de machines homosexuel. S’en suit une très belle soirée autour du réalisateur que Serge Kaganski apprécie particulièrement du haut de son demi-siècle. Putain joyeux anniversaire Serge!
Lundi 18 mai : l’insupportable Lars Von Trier
Lars Von Trier écoeure tout le monde, Antichrist » donne envie de hurler “chut chut, chère Charlotte !”. Après ça, heureusement le Johnnie To vient illuminer la journée et remporte une pluie d’étoile. La jeune Mia-Hansen Love dont le premier film Tout est pardonné était touché par la grâce ne s’en sort pas si mal avec un deuxième film touchant Le père de mes enfants sur le producteur Humbert Balsan suicidé en 2005.
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Dimanche 17 mai : l’uppercut Audiard
Le week-end commence avec un uppercut: le film de Jacques Audiard Un prophète est « un film magistral » selon Serge Kaganski qui nous parle ensuite d’un renouveau du ciné indé new-yorkais avec le cinéaste Josh Safdie. Le cinéma coréen fait carton plein avec deux cinéastes Hong Sang-soo et Bong Joon-ho. La journée se termine en compagnie de l’illustre cireur de pompes (un vrai) de la croisette .
Samedi 16 mai : il pleut sur Cannes
Il a plu sur la Croisette, une pluie chiante comme le film de Jane Campion, Bright Star où Serge Kaganski a attendu que ça passe pour aller voir Sophie et Monica dans Ne te retourne pas de Marina de Van, « entre nanar giallo et coups d’audace réussi », regrettant finalement de pas avoir « visité un peu plus les balcons légendaires de nos deux stars », la journée s’est terminée par un coup de coeur unanimement partagé par la rédac: Yuki & Nina de Nobuhiro Suwa & Hippolyte Girardot, une histoire de séparation vue par une petite fille de neuf ans et sa copine.
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