Douzième jour du journal déprimé d’un de nos envoyés très spéciaux au festival de Cannes. Le dénouement n’a jamais été aussi proche.
Je continue de noter mes rêves au Wong kar Wai, dernier film de la Compét . Ce que je vois d’un œil me paraît grand et beau, c’est même sûr. Puis je vais m écrouler à la terrasse UCR, avant de me livrer au jeu des pronostics pour le Journal du cinéma (putain, j’aurais été méchamment médiatique cette année ), puis je passe au stand du Monde avec Dopa. Je dors derrière mes lunettes noires, il me réveille, faut aller à la remise du prix France-Cul du cinéaste de l’année dont on est tous les deux jurés. Un monde fou, j’essaie de trouver un coin tranquille pour dormir
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Au déjeuner, je suis à la table de Tchernia, je lui parle de Mardi Cinéma, il s’en souvient moins bien que moi, c’est curieux Cavada fait un beau discours. Après, un inédit : je dors de ?15 à 22?. J’appelle un taxi et rejoint la bande au vrai bon restaurant du Sofitel, ça sent l’écurie et c’est pas malheureux, petite tournée des plages (c’est fini partout ), une dernière bière au Petit Majestic, Mulet fidèle au poste, je rentre écrire les derniers papiers. Renaud, Maria et Soph sont déjà rentrés, je les envie. Ah, qu’est-ce que j’ai envie de mater tous les Dallas qui m attendent à Paris, de reprendre des activités normales, de ne plus tenir de journal mais de lire les journaux
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