Journal déprimé d’un de nos envoyés spéciaux au festival de Cannes. Sixième jour.
Je me traîne au James Ivory de 8 h 30 et j’essaie d’aimer ça de toutes mes faibles forces, peine perdue, je reste jusqu’au bout, histoire de ne pas être venu pour rien. En sortant, j’aperçois Modiano dans le carré du jury. Au moment où je songe à le brancher, je m’aperçois qu’il est en grande conversation avec une dame qui me paraît être Faye Dunaway (qu’est-ce qu’elle fait là ?). Mieux vaut lui foutre la paix… Je rentre et m’écroule, je dors tout l’après-midi.
Le soir, je me retraîne voir le Lounguine et vidanger le casier. J’en vois assez pour me faire une opinion négative, pour changer. Même pas le courage de m’arrêter manger à la Cafétéria Casino. Je rentre écrire sur des mauvais films dont il n’y a absolument rien à dire sinon qu’ils sont mauvais… Charmante nuit en perspective… Je crève d’envie de voir un vrai bon film, je hais le Festival de Cannes, la seconde semaine a intérêt à être un vrai feu d’artifices. Sinon, je les plante là, et je rentre à Paris, non mais…
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La Juve a perdu le Scudetto, c’est ces fachos de la Lazio qui ont gagné. Décidément tout va mal… Et les copains sont pas frais non plus… Et demain, c’est le Amos Kollek, un cinéaste que je hais avec régularité, produit par l’adorable épouse d’un ami cher, par-dessus le marché… J’ai toujours la crève.
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