Un·e invité·e se dévoile en répondant à nos questions indiscrètes. Aujourd’hui, Virginie Efira, qu’on ne présente plus.
Votre premier souvenir à Cannes ?
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Je devais avoir 18 ans. Je me rappelle être venue pour trouver des financements pour un film belge et me faire recaler à toutes les soirées.
Votre meilleur souvenir à Cannes ?
C’était avec Victoria de Justine Triet parce que c’est la première fois où je me suis sentie appartenir à une expérience collective. On partageait tout ça avec beaucoup de légèreté et d’allégresse, sauf Justine qui me répétait sur le tapis rouge : “J’ai peur qu’on nous tire dessus.” Je me suis dit, s’il y a vraiment un tireur, je ne vois pas pourquoi il choisirait l’équipe d’un film sélectionné à la Semaine de la critique. (rires)
Le pire souvenir ?
C’est aussi le meilleur, c’est quand j’ai entendu battre mon cœur dans mes oreilles avant de présenter la cérémonie d’ouverture.
Un conseil de survie à Cannes ?
Le pas de côté. Relativiser le sérieux, l’importance des choses, en commençant par soi-même.
Qu’est-ce qui vous agace à Cannes ?
Ce qui m’agace le plus c’est moi. Je me souviens d’un moment où j’avais perdu une ceinture et je me revois m’agiter comme si la Troisième Guerre mondiale était annoncée ! C’était grotesque.
Un des films dans lequel vous avez joué qui vous a rendue particulièrement fière ?
J’ai été fière d’être avec Paul Verhoeven pour Benedetta. C’est vraiment un cinéaste que j’adore depuis que j’ai 20 ans. De le voir sur le tapis rouge avec un regard mi-amusé mi-inquiet, ça m’a fait quelque chose.
Quel excès vous autorisez-vous à Cannes ?
L’excès de croyance, car à Cannes on peut vraiment s’imaginer que tout le monde est concerné par le cinéma alors que c’est faux.
Un lieu secret à Cannes ?
Ça n’existe pas ! Si quelqu’un en a un qu’il me le fasse savoir.
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