Un·e invité·e se dévoile en répondant à nos questions indiscrètes. Aujourd’hui, l’actrice Anna Mouglalis, à Cannes pour “La Mer au loin” de Saïd Hamich Benlarbi, présenté en séance spéciale à la Semaine de la critique.
Votre premier souvenir à Cannes ?
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J’étais venue avec un film d’Arnaud Desplechin, je me rappelle qu’on travaillait énormément. On dormait très peu et on se levait tôt, mais c’était vraiment une fête. Ma mère m’avait accompagnée et elle s’était rendu compte de tout le travail que cela représentait.
Qui rêveriez-vous d’emmener sur le tapis rouge ?
Lizzie Borden pour une projection de son film Born in Flames.
Un film dans lequel vous avez joué qui vous a rendu particulièrement fière ?
Je n’ai pas de fierté personnelle.
Un film subjectivement parfait selon vous ?
Les Amoureux de Mai Zetterling.
Êtes-vous superstitieuse ?
Quand il le faut, c’est tellement facile d’être superstitieux.
À 3 heures du matin, vous faites quoi à Cannes ?
Je dors.
Avez-vous fait une rencontre marquante à Cannes ?
Tout le monde est en représentation à Cannes, c’est un spectacle. Ce n’est pas franchement propice aux rencontres.
Le film que vous attendez le plus cette année ?
Megalopolis de Coppola et September Says d’Ariane Labed.
Un film qui vous a particulièrement bousculé ?
J’ai vu Salò de Pasolini quand j’étais beaucoup trop jeune, je pense qu’aujourd’hui on manque de film qui secoue autant, qui explique intimement ce qu’est le fascisme.
Dans La Mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi, votre personnage s’étonne de pouvoir aimer et se marier deux fois et se marier, y a-t-il un seul grand amour dans une vie selon vous ?
Ça arrive plusieurs fois, encore heureux ! Je pense que dans la vie, plus on aime, plus on aime.
La Mer au loin de Saïd Hamich Benlarbi avec Ayoub Gretaa, Anna Mouglalis (France). Semaine de la critique.
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