Où il est question d’accent cockney, de Justice et du dernier film de Coppola
Trompeusement attiré·es……par la bande-son de Bird d’Andrea Arnold à la fête du film, où j’avais promis à Julien et Carole des hordes d’Anglais·es chantant en cœur des tubes brit rock, et même un peu révisé les paroles de Don’t Look Back in Anger. Le ragga-dubstep discutable qui nous y attend finalement nous tend l’image d’une autre Angleterre, plus Martin Parr : celle des gourmettes, des chemises hawaïennes et du tourisme de masse en Andalousie. Pourquoi pas ? Julien mitraille Andrea en pleine extase sur le dancefloor quand un type au fort accent cockney lui chuchote d’un ton menaçant : “Be careful taking pictures.” Partons avant de nous faire suriner par un hooligan mancunien.
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À l’entrée de la plage Magnum, c’est le chaos, à cause du passage imminent de Justice. Certain·es se font même bousculer à leur corps défendant dans des fêtes voisines : un mouvement de foule a coincé Sianko plage Nespresso (“J’arrive plus à revenir ! Tant pis, je prends un café”) ou terrasse Maltesers ou club Figolu, je ne sais plus, on s’y perd dans ces sucreries. Alors que Jacky s’épuise à défendre le gigantisme du Coppola, le set démarre sur un copieux remix en grosses rangers d’Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss. C’était la nuit de l’art pompier.
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