En 2008, Lisandro Alonso présentait son quatrième film à Cannes, « Liverpool ».
Flashé “Tout est parti du nom Liverpool, qui m’est apparu comme un flash alors que j’écoutais de la musique en regardant les gens dans un bar au Chili”, explique Lisandro Alonso, “un nom qui ouvre l’imaginaire, qui évoque le voyage, les Beatles, le foot et puis ce rouge (présent dans presque tous les plans – ndlr)…”
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Comme les trois précédents films du meilleur des cinéastes argentins, tous sélectionnés à la Quinzaine des réalisateurs, Liverpool est fait d’errances, de béances narratives et de fulgurances plastiques. Plus indoor (“Après Fantasma, j’avais à nouveau envie de me confronter à des décors, des intérieurs”), et plus cadré qu’à l’habitude (“parce qu’à Ushuaia – où se situe l’essentiel du récit, ndlr –, la nature est congelée à cette saison”), Liverpool est une des plus belles – et radicales – propositions vues cette année à Cannes.
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